La crise sociale qui touche les éleveurs français et la médiatisation du débat sur le niveau des prix au sein de cette filière ont replacé l’origine des produits agroalimentaires au cœur des préoccupations de tous les acteurs de cette filière. Ceci met en lumière régulièrement le peu de clarté des étiquetages de la grande distribution (cf. tweets en fin d’article). Outre l’éthique discutable de telles démarches, c’est un jeu bien risqué en matière de prévention, donc de gestion de crises, que pratique les distributeurs. Certes souvent les étiquetages sont réglementaires, la largesse de la réglementation étant finement utilisée. Mais les consommateurs ne sont pas dupes, bien sensibilisés médiatiquement par les éleveurs qui ont intelligemment perçu la faille du système.Une communication bien maitrisée qui met la pression sur les distributeurs via les consommateurs. Une seule solution pour les distributeurs : jouer la transparence et la clarté des étiquetages. Sinon c’est le risque de devoir gérer bon nombre de situation de crises.
C'est marrant, avec cette crise agricole on regarde les paquets… Saucisses de Strasbourg issus de porc européen pic.twitter.com/KCXJabtf2F
— cyrille champenois (@cyr081) 18 Août 2015
@Ioupioup Vérifications faites, l’étiquetage est conforme. Le porc présent dans ce produit est d’origine française.
— Monoprix (@Monoprix) 18 Août 2015
La réponse
.@Monoprix De grâce soyez clair avec les consommateurs. Et honnêtes avec les producteurs qui sont à cran en ce moment.
— Céline Carayol (@Ioupioup) 18 Août 2015