Certes les réseaux sociaux sont importants pour gérer la crise. Certes Twitter est aujourd’hui un outil pratique pour diffuser des messages importants en période sensibles. Mais avant de réfléchir à l’emploi d’outils électroniques il est primordial de proposer aux PME une vision organisationnelle de la gestion de crise. Beaucoup d’actions simples et pragmatiques.
Lorsque l’on rencontre les PME de l’agroalimentaire un constat s’impose. Les chefs de ces entreprises consacrent légitiment beaucoup de temps et d’énergie à la gestion du quotidien. Les efforts consentis en organisation et en planification sont donc orientés vers la production. Ils sont aussi imposés par les dispositions réglementaires comme le respect des normes d’hygiène ou la traçabilité. Difficile alors d’anticiper une organisation et des procédures pour gérer une situation sensible, situation où le crédit confiance de l’entreprise vers ses clients et partenaires va être affecté.
Gestion de crise en agroalimentaire : du bon sens
Pourtant des actions simples et pragmatiques peuvent être mises en place. Etre par exemple à l’écoute de toutes les informations qui circulent au sein de l’entreprise. Pour cela l’ensemble du personnel doit être sensibilisé à ce besoin d’informations et doit connaître les circuits pour remonter les informations. Parce que l’accident ou l’incident n’arrive jamais au bon moment, il est indispensable de construire un système d’alerte et de mobilisation des cadres de l’entreprise. Comme il est très utile de bien connaître toutes les parties prenantes qui vont jouer un rôle lors du déclenchement de la crise. Il est simple d’organiser, entre autres, un petit déjeuner avec la presse locale pour faire goûter ses produits. Il est aussi simple de se rapprocher de la Direction départementale de la protection du public pour identifier son interlocuteur. Lui demander des conseils, par exemple, va permettre d’établir un bon contact. Des actions de bon sens qui vont permettre à l’entreprise de l’agroalimentaire de mieux traverser la période de gestion de crise. Lorsque tout cela est en place on pourra s’intéresser aux réseaux sociaux.